Catégorie : Voyage

Vous êtes ici

Vous êtes ici

Le propre d’un voyage, c’est qu’on ne sait plus très bien où l’on est. Changer de lieu souvent nous prive de nos repères et aiguise la vigilance. Se repérer, comprendre, imaginer l’invisible à partir du visible. Où est-on vraiment ? Qui sont les habitants de ces lieux, humains ou animaux, comment vivent-ils ? Questions pratiques autant qu’existentielles… Heureusement, des gens bien informés prennent soin de nous renseigner. You Are Here apparaît comme par magie sur de nombreux panneaux et nous aide à comprendre où nous sommes rendus. Un peu désuet à l’ère du GPS, ce Vous êtes ici avec sa petite flèche trônant sur un plan ou une maquette est comme un petit mot amical glissé à notre oreille par l’esprit des lieux. Voici quelques photos des endroits que nous avons visités… vus sous un angle très particulier.

Mes photos de touriste(s)

Mes photos de touriste(s)

Les belles choses attirent du monde ! Lors de notre voyage, nous croisons de nombreux visiteurs, des gens curieux et sensibles venus, comme nous, admirer de belles choses. À nouveau, nous sommes frappés par la folie du selfie. Et comme il est souvent difficile d’échapper aux touristes lorsqu’on se trouve à un point de vue remarquable, je décide de ne pas les éviter mais de les photographier. Certains, il faut le dire, imaginent des mises en scène oscillant entre le cocasse et le dangereux…

Pour ce petit jeu photographique, je me donne deux règles :

1- La photo doit être prise au plus près de la photo prise par la personne

2 – La photo doit montrer à la fois la personne photographiée et une partie du paysage

Voici quelques unes de mes photos de touriste(s)… merci à eux !

On était à L’Ouest -2-

On était à L’Ouest -2-

Après Capitol Reef, nous traversons la belle et vaste Dixie National Forest, encore enneigée, et empruntons l’incroyable Highway 12, appelée « Million dollar road » tant elle nécessita d’efforts humains et financiers pour être construite. À travers de rocailleux paysages, la « Scenic Byway » passe là où seules des mules conduites par des hommes pouvaient se frayer un chemin ; le plus impressionnant étant quand elle domine d’imposantes falaises sur une très très étroite crête  ! Après être passés à côté du « Hole in the rock » (trou creusé dans la falaise par des pionniers Mormons pour accéder à la vallée de Bluff) et de la Petrified Forest, nous arrivons à l’un de nos parcs nationaux favori :

Bryce Canyon…

… ses grandes orgues en pierre, ses couleurs orangées et blanches et ses hoodoos équilibristes (demoiselles coiffées). Une marche à travers la vallée et ses arbres magnifiques. On a caché ici le galet nomade trouvé à Capitol Reef. A-t-il continué son voyage ? Une expédition nocturne à la recherche de bois pour le barbecue s’est terminée dans un restaurant pour cow-boys où l’on a pu goûter un délicieux hamburger à la viande de bison. Et pour couronner le tout, un bain dans la piscine chauffée de l’hôtel voisin de notre camping : la belle vie !

Red Canyon

Juste un petit stop pour se promener entre les demoiselles coiffées rousses du Red Canyon, avant de reprendre la route pour notre prochaine étape.

Zion Canyon National Park

Un coin de paradis… que l’on explore cette fois par le bas. Falaises minérales impressionnantes (les plus hautes du monde, nous dit-on…) où les grimpeurs à main nue installent leur hamac pour dormir dans les reflets rougeoyants du soleil couchant. Joncs au bord de l’eau, cactus et faune sauvage qui viendrait presque nous manger dans la main…

 

Death Valley

Ainsi nommée parce qu’elle mit à rude épreuve les pionniers qui la traversèrent, luttant contre la soif et la faim, magnifique Vallée de la Mort, le plus étendu des parcs nationaux d’Amérique… En arrivant, un Road-runner (bip-bip) passe devant nos roues et court sur la route avant de s’envoler (d’où son nom)… un peu plus tard, nous croisons son ennemi intime, le coyote ! Mais lui, on a eu le temps de le photographier.
Paysages lunaires et routes à l’infini dans ce désert qui résume un peu tous les déserts du monde : un coin Sahara, un coin désert de sel, des étendues rocailleuses, des montagnes aux couleurs époustouflantes, le fameux Zabriskie Point rendu célèbre par le film d’Antonioni en 1970… des carcasses de voitures. Ici les altitudes sont négatives : le désert s’étend pour une grande partie au-dessous du niveau de la mer. Et c’est aussi ici, à Furnace Creek, que le record mondial de chaleur a été atteint le 10 juillet 1913 : 56,7°C. À Badwater, les pionniers ne se risquèrent pas à boire malgré leur extrême soif : l’eau putride qui affleure se dessèche rapidement en laissant une trace de sel, que l’on voit dans les films tel que Valley of Love. Aujourd’hui, au coin du Visitor Center, un golf à la pelouse impeccable se déploie entre les palmiers… Cherchez l’erreur !

 

Sequoia National Park

Ernest a déjà raconté notre découverte de ces géants dans cet article. Voici quelques photos…

Yosemite National Park

D’autres géants, un tunnel creusé dans le tronc d’un sequoia mort… des montagnes immenses (El Capitan qui a servi d’image de fond pour l’avant dernier système des Mac) et Half Dome. On croise un rallye de vieilles voitures, on campe avec les ours, on se promène parmi les chutes d’eau immenses et on découvre le travail de John Muir qui nous rappelle les fabuleux personnages du magnifique À l’orée du verger de Tracy Chevalier, que nous lisions sur place, transportés.

Ainsi se termine notre parcours à travers une douzaine de sites du grand ouest. Nous ressortons de ce périple avec les poumons pleins d’air pur, les yeux pleins de paysages sublimes et le sentiment d’avoir pu mesurer l’immensité de la Nature et la beauté de ces grands espaces. Nous sommes bien conscients de notre chance d’avoir pu parcourir tout ce chemin en famille, tous les cinq allant de découverte en émerveillement, en prenant le temps d’échanger, de partager des conversations au long cours et de mieux se connaître aussi tous les 5.
Au-delà des lieux remarquables, c’est aussi le road-trip lui-même que nous avons pu savourer : les paysages magnifiques le long des routes, le goût de l’aventure, ne pas savoir où l’on va dormir le lendemain, protéger notre nourriture des ours, camper en pleine nature, randonner et croiser des animaux sauvages et des végétaux étonnants. Croiser des Américains toujours ouverts et accueillants dans des véhicules improbables et vrombissants, traverser des déserts et des forêts et retrouver les traces de l’histoire : de la conquête de l’Ouest par les pionniers, des Indiens qui vivaient là et ont dû subir la déferlante des colons, de la guerre de sécession, des chercheurs d’or et des chasseurs de bisons. Un petit aperçu d’un pays-continent capable du meilleur comme du pire.

 

On était à l’Ouest -1-

On était à l’Ouest -1-

Après le grand Canyon, nous avons continué notre expédition à travers les grand espaces de l’Ouest. Entre le 17 mars et le 10 avril, nous avons exploré une douzaine de parcs nationaux et de sites remarquables. Nous avons ainsi parcouru l’Arizona, l’Utah, le Colorado et le Nevada avant de regagner la Californie. Avec nos deux tentes et notre voiture, nous avons pu goûter aux joies du road-trip à l’américaine. Nous n’avons cessé d’être étonnés devant la beauté et la diversité des paysages traversés. Voici un petit aperçu subjectif à travers quelques photos.

Horse shoe

Un « fer à cheval » constitué par une boucle de la rivière Colorado, tout près de Page, dans le territoire Navajo. Bluffant !

Lower Antelope Canyon

Un canyon où l’eau a joué avec la roche, créant des tourbillons d’arabesques. Un site magnifique où les légendes Navajo ont encore le dessus sur les explications rationnelles et géologiques. Notre guide Navajo, joueur de flûte, nous a appris à prononcer des mots dans sa langue, à voir des animaux dans la roche et à faire de belles photos avec nos smartphones… Toute ressemblance avec des glaces à l’italienne est purement fortuite !

Monument Valley et Valley of Gods

Lieu emblématique de l’imaginaire des westerns, grâce aux nombreux films tournés ici-même par John Ford. Au détour d’un mesa, on ne serait pas surpris de croiser le cheval de John Wayne. On en revient pas que ça existe en vrai !

Mesa Verde National Park

Un lieu où des Amérindiens, appelés Ancient Pueblos, ont créé des villes dans des grottes accessibles uniquement depuis les falaises. Impressionnant et émouvant de retrouver les décors du manga préféré de nos enfants, « Shaman king », et de sentir comment vivaient ici ces Indiens dont on ne sait pratiquement plus rien aujourd’hui…

Arches National Park

Les incroyables formes issues de l’érosion des roches par l’eau et le gel ont ici produit de nombreuses arches de pierre. Nous sommes arrivés le jour du grand rassemblement des amateurs de Jeep (je déconseille) et nous sommes perdus à la nuit tombante dans les hauteurs du parc, à la recherche d’une arche perdue…

Capitol Reef National Park

Ce parc n’était pas dans notre programme, mais des Français croisés à Page nous ont convaincu d’y faire un tour. En prime, nous avons pu profiter sur le chemin des délicieux tacos de Green River. On s’en souviendra ! Eh bien nous n’avons pas été déçus… Encore une autre ambiance et de belles balades au fond d’un canyon puis jusqu’à une Arche… où nous avons trouvés un mystérieux galet nomade et multicolore.

Les voyages forment la jeunesse… rencontre autour de notre expérience le 9 juin à Paris

Les voyages forment la jeunesse… rencontre autour de notre expérience le 9 juin à Paris

À l’issue de cette année de voyages, l’heure des bilans arrive… qu’est-ce qu’on a découvert pendant cette année ? qu’a-t-on chacun appris ? comment l’a-t-on vécu ? que nous en reste-t-il? quelles envies sont nées ? et la suite… ?!

Sur l’invitation du Printemps de l’éducation, samedi 9 juin, de 17h30 à 19h, nous viendrons tous les 5 à l’École Être et Savoir (2 rue Santerre 75012, près de Nation) pour partager notre expérience.

Pourquoi cette année de voyages ? Quels moyens nous-sommes nous donnés ? Comment avons-nous organisé les apprentissages, les temps en famille et les temps pour soi, la vie sans école et sans argent… Qu’est-ce qui fait peur, qu’est-ce qui fait envie, qu’est-ce qui surgit et que l’on n’avait pas du tout prévu ?

Soyez nombreux à venir, inscrivez-vous et n’hésitez pas à partager l’information !
On vous prépare quelques photos et des témoignages exclusifs… et pour couronner le tout, la rencontre sera suivie d’un buffet pour continuer de façon conviviale les discussions !

Notre année n’est certes pas finie… et depuis l’Ardèche où nous sommes actuellement, nous imaginons déjà les grandes lignes de notre prochain voyage : après la Bretagne, la Grèce, l’Inde, l’Ouest américain, nous traverserons cet été une petite partie de l’Europe en Combi Wolkswagen pour aller chatouiller les côtes de la Croatie.

Notre année de découvertes en famille

Au plaisir de vous voir !
La famille 10 pieds 10 mains

Les bons mots : ça continue !

Les bons mots : ça continue !

Premier bilan…

« Je ne sais pas si c’est mon voyage préféré, mais en tout cas, c’est mon année préférée. »
Ernest

Chanson française

« Serge Gainsbourg, il était vraiment poinçonneur aux Lilas ? »
Armand

À bon entendeur…

Le père : — Il n’y a pas de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre
L’enfant : — Quoi ?

Géopolitique :

« Il m’arrive de confondre le Bretzel et le Brexit. »
Solal

Culture et gastronomie

« Je rêve d’une immense bibliothèque pleine de mangas… Sauf un rayon qu’on garderait pour les livres de cuisine. »
Solal

Culture encore

On hésitait à visiter le musée De Young de San Fransisco…
« Maman, tu ne peux pas me priver d’art moderne ! »
Ernest

John Fitzgerald Kennedy, une icône des États-Unis.

John Fitzgerald Kennedy, une icône des États-Unis.

John Fitzgerald Kennedy, 35ème président des États-Unis, est  né en 1917 à Boston et mort assassiné en 1963 (46 ans) au Texas. Élu en 1961, il ne reste donc qu’à peine 3 ans au pouvoir. Et juste pendant la Guerre froide, mon programme d’histoire…

Né dans une riche famille irlandaise de 9 enfants dont il est second, il commence ses études en Angleterre mais doit les arrêter car il attrape la jaunisse. Il peut ensuite reprendre aux États-Unis et intègre l’université de Harvard en 1936. Puis, il participe à la Seconde Guerre mondiale dans la marine. Encouragé par son père, il se lance dans des études de politique à la suite de quoi, en tant que membre du parti des Démocrates, il devient Sénateur de l’état du Massachusetts en 1952. En 1960, il se présente aux élections présidentielles contre le républicain Richard Nixon et est finalement élu à peu de voix près pour entrer en fonction en janvier 1961.

Dès son arrivée au pouvoir, Kennedy doit s’occuper des tensions présentes entre le bloc de l’est (URSS) et les États-Unis (soutenus par l’Europe). En 1962, des avions américains découvrent à Cuba (île du bloc de l’est) des rampes de missiles menaçant les États-Unis. Kennedy organise alors un blocus de l’île et pendant plusieurs jours, les tensions sont extrêmes mais finalement rien ne se passe et les deux blocs signent un accord interdisant les essais nucléaires. La Guerre froide passe alors dans la dernière phase :  « la détente ». Disant qu’il est favorable au désarmement, il décide quand même d’intervenir au Vietnam contre le communisme, en 1963.

Il s’occupe aussi de la conquête de l’espace en envoyant le premier homme sur la lune. Et lutte toujours pour l’égalité raciale aux États-Unis.

Il meurt alors mystérieusement assassiné au Texas (à Dallas, en novembre 1963) lors d’une visite de courtoisie. Sa mort est un choc dans le monde entier et il laisse derrière lui une image de président énergique et compréhensif, donnant un nouveau souffle à son pays.

 

En plein milieu du désert – LV

En plein milieu du désert – LV

Aujourd’hui, nous allons dans un petit village perdu en plein milieu du désert nommé … LAS VEGAS !!

Une ville en plein désert ?!

Eh oui, cette énorme ville est en plein désert ! Votre première question est bien sûr : comment fait-elle !? C’est vrai, comment fait-elle pour se nourrir et pour boire ? Je vais tout vous expliquer :

  • pour l’eau, figurez-vous que le plus grand lac artificiel de tout les États-Unis (le lac Mead ) alimente la ville. C’est près de ce lac, à 30 km de la ville, que nous avons planté notre tente, dans le parc naturel qui entoure le lac, un endroit paisible et vert.
  • pour la nourriture, tout est apporté par d’énormes camions, et par Fedex, U.P.S. ou la poste (ex : nous avons mangé une fois au restaurant, c’était un buffet à volonté, et il y avait écrit que le poisson venait de France…)
  • pour l’électricité, il y a des champs entiers (désertiques, bien sûr) de panneaux solaires.

Et nous, dans tout ça !

Et nous, on est arrivés, on s’est garés dans un parking (payant bien sûr), on s’est promenés dans les rues à la nuit tombante et on a vu la ville s’illuminer. Soudain, on a vu la statue de la liberté : elle était immense ! Plus tard, on a appris qu’elle était 3 fois plus petite que la vraie qui est à New-York. Et puis après, ça s’est enchainé : on a vu une bouteille de coca-cola géante, l’hôtel de M.N.S et plein d’autres hôtels géants, des casinos bien sûr (l’Aria, le Paris-Las Vegas, le Venitian, le Flamingo, le Bellagio que l’on voit dans Ocean’s 11), et une très haute tour illuminée de toutes les couleurs.

Les casinos du Strip (la rue des casinos de Las Vegas) ont tous une architecture et une décoration différente et incroyable. On peut les admirer de dehors mais ils sont interdits aux personnes de moins de 21 ans : les enfants n’ont pas le droit de jouer ni même de s’arrêter pour regarder quelqu’un en train de jouer ! On a le droit d’y rentrer car c’est souvent le seul accès pour aller à la salle de spectacle, au restaurant ou à la chambre d’hôtel. Nous, on est rentrés pour voir, bien sûr ! On a traversé des salles immenses remplies de machines à sous, certaines très modernes et d’autres plus vintage. Il y avait beaucoup de joueurs, de musique, de bruits de machine… et comme on s’était arrêtés un peu trop longtemps, un garde nous a dit de circuler. On ne plaisante pas avec les enfants ici !

Les casinos sont réservés aux « grands enfants de plus de 21 ans », mais il y a quand même des attractions pour les enfants. Des spectacles du Cirque du soleil, des jeux d’arcade, des grands-huit, ou d’autres surprises très spéciales… et bien sûr, des restaurants très chics et chers. Nous sommes allés manger au buffet renommé du casino Treasure Island : de la gastronomie du monde entier. On a surtout apprécié les pizzas américaines et les boissons multicolores !

Le lendemain, on est allés à Downtown, le quartier des casinos historiques, où on a vu, dans la rue Fremont, le plus grand écran du monde :12,5 millions d’ampoules… éteintes ! Dans ce quartier, nous sommes allés visiter le casino appelé le Golden Nugget (la pépite d’or) car il y a dans cet hôtel la plus grosse pépite d’or du monde : elle fait 92 kilos ! Et il y avait aussi une piscine… avec des requins ! Alors, bien sûr, vous imaginez qu’on a pas pu s’empêcher d’y piquer une tête ! Un toboggan transparent passait entre les requins, d’où on pouvait les apercevoir…

Bref, cette visite à Las Vegas m’a beaucoup marquée, c’était super sensationnel ! C’est comme une ville entière qui serait un parc d’attractions…

Les parcs nationaux de l’Ouest – Sequoia

Les parcs nationaux de l’Ouest – Sequoia

Sequoia National Park par Ernest

On est parti le matin assez tôt pour aller au Sequoia National Park. Malheureusement, on n’a pas vu de Séquoia en entrant dans le parc. Je me demandais où ils étaient. On dit qu’il y a énormément d’ours là-bas. Il y a même des sécurités pour les ours. Malheureusement, on n’a pas vu d’ours.

On est monté beaucoup en altitude. Il y avait beaucoup de brouillard. On s’est arrêtés à un point de vue et on voyait que le brouillard. L’eau de la gourde a giclé à cause de la pression qui avait changé tellement on était haut. Et, tout d’un coup, on rentre dans une forêt où on voyait beaucoup d’arbres normaux et quelques arbres beaucoup plus gros et beaucoup plus grands que les autres. Leur tronc est un peu orange et leurs branches montent vers le haut. Leur écorce résonne quand on tape dessus. Elle résiste aux incendies. Ce sont des Séquoias !

Quand les séquoias tombent, ils laissent de la place aux autres. Il ne faut pas les confondre avec les Redwood, des pins géants qui poussent sur la côte Pacifique. On arrive à une balade qui traverse la forêt des géants. Il y avait beaucoup de séquoias qui étaient tombés. Je grimpais dessus assez difficilement. Leurs pommes de pin sont petites et quand les séquoias sont petits, ils ont des branches de partout. Contrairement aux grands qui n’ont des branches que vers le haut. Il y avait beaucoup d’écureuils. Armand a fait basculer un tronc énorme. On croyait voir le plus grand organisme vivant du monde… En cas d’incendie, les troncs des séquoias brûlent de l’intérieur mais ça ne les tue pas. Cela fait des ouvertures et on peut même rentrer dedans.

Finalement, on est allé voir le plus grand organisme vivant du monde, c’est un séquoia géant, qui se trouve quelques kilomètres plus loin et s’appelle Général Sherman. La plus grosse branche de cet arbre est tombée. On peut aussi passer à l’intérieur d’un tunnel creusé dans un tronc de séquoia mort.

L. A. : welcome in America !

L. A. : welcome in America !

Après un vol de 11 heures, nous arrivons enfin le 14 mars à Los Angeles pour louer notre voiture et chercher notre motel. Déjà, nous remarquons les énormes boulevards qui sillonnent en damier la ville de LA. Ce qui nous frappe aussi tout de suite, c’est que les Américains roulent dans d’énormes pick-up, très hauts, avec de grosses suspensions et des roues très écartées. Comme s’ils voulaient montrer leur puissance avec leurs grosses voitures.
Le lendemain, on se rend compte que la vie est très chère en faisant nos courses, que la ville est très étendue et que tout se fait en voiture (d’où les grands boulevards et les spaghettis junctions). C’est la ville la plus étendue des États-Unis, et la 2e plus peuplée après New-York. Un exemple : nous logeons au sud de Los Angeles (Manhattan Beach) et pour aller à Hollywood, au nord de la ville, en traversant Beverly Hills, nous mettons plus d’une heure en voiture sans bouchon ! Par conséquent, la ville est très verte, il y a beaucoup de parcs et de végétation, et la hauteur des constructions est beaucoup plus basse qu’à Paris.
La température n’est pas très élevée quand nous arrivons, mais le soleil est bien présent et très agréable. Un climat méditerranéen, comme nous l’indiquent les palmiers…

La plage à Venice

Le premier jour, nous allons nous balader à Venice, le long de la plage : un quartier bien sympa, branché, à la mode, rendez-vous des hippies et des surfeurs. C’est un quartier qui porte son nom à cause de petits canaux historiques, animés par des start-up devenues célèbres comme SnapChat. Le long de la plage, nous avons aperçu des surfeurs, mais seuls Solal et Ernest s’y sont baignés car la mer n’est pas si chaude à cause des courants froids du Pacifique. Nous avons aussi regardé les skateurs faire du free-style dans le skate-park, très répandus dans le quartier (c’est ici que le roller a été inventé…) Lors de notre balade nous sommes passés devant l’immeuble Google en forme de jumelles, fait par l’architecte Frank Gerhy, puis nous avons mangé une grosse glace sur le Abbot Kinney Boulevard avant de rejoindre les charmants petits canaux et leurs belles demeures.

Observatoire à Hollywood

Nous arrivons en voiture dans le quartier d’Hollywood par le Sunset Boulevard, en passant devant plusieurs studios célèbres (Paramount, Warner…) et nous montons sur la colline du Griffith Park d’où nous apercevons le fameux Hollywood sign. De l’observatoire, bien placé, nous voyons toute la ville de LA, les grands boulevards, les petites maisons un peu toutes pareilles (petites boîtes), et au milieu les gratte-ciels du quartier d’affaires de Downtown. À l’intérieur de l’observatoire, se trouve un musée gratuit sur le thème de l’espace très bien fait avec un pendule de Foucault, expérience qui prouve que la terre tourne…

Downtown

Après avoir écumé les magasins de Outdoor pour préparer la suite de notre voyage, nous décidons d’aller visiter le quartier d’affaires de LA : Downtown. Nous trouvons un parking pas cher à 8 $ la journée (même les parkings sont chers ici…) Nous passons à pied devant quelques bâtiments à l’architecture moderne : le Broad Museum, le Walt Disney Concert hall (lui aussi construit par Gerhy) et autres buildings très modernes. Nous découvrons le plus petit funiculaire du monde, orange, un peu ancien, qui monte une colline entourée de gratte-ciels. Nous finissons la soirée au Grand Market Place, en mangeant des Deli dans ce marché couvert typique et très animé.

Il me reste de cette ville l’image d’une métropole immense, qui s’étale sur des kilomètres, quadrillée de rues et d’avenues bordées de petites maisons. Une ville qui est un peu le centre du monde, où se passent tellement de choses connues.

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