Catégorie : Animaux

Highway 1 : de SF à LA

Highway 1 : de SF à LA

De San Francisco à Los Angeles par la côte

Pour rejoindre Los Angeles, nous avons réservé 3 jours pour prendre la mythique Highway 1 route n°1 de la Californie, qui longe la côte depuis San Francisco. Mythique car elle traverse des paysages encore sauvages, plages inattendues, forêts de sequoias en bord de mer, criques, rochers et falaises d’où il n’est pas rare d’apercevoir des loutres de mer, des dauphins et baleines qui profitent des courants marins propices pour venir se régaler près de la côte.
Battue par les vents et les pluies, la partie la plus réputée qui permet d’accéder à Big Sur, est fermée à la circulation depuis 2017 pour cause de glissement de terrain exceptionnel… mais de Los Angeles à San Francisco en passant par Palo Alto, Santa Cruz, Monterey et Santa Barbara, nous avons déjà eu un bel aperçu de cette côte unique qui a inspiré et abrité, loin de l’agitation des villes,  les écrivains Jack London, John Steinbeck, Henry Miller ou Kerouac.

Nos étapes, en bref

passage éclair à Palo Alto :  ville sans charme mais épicentre de la technologie, lieu de naissance de l’ordinateur, siège de Apple, Google et autres entreprises de la High Tech. Arrêt dans le magnifique campus de l’Université Standford qui fait rêver tous les étudiants de la côte Ouest.

stop extravagant à Santa Cruz : visite du Mystery Spot où la gravité n’est pas la même… 

puis quelques tours de montagnes russes au Santa Cruz Beach Broadwalk, 

et rencontre de Wendy et sa fille qui nous ont permis de découvrir la Tara Redwood School, minuscule école au milieu des pins et au pied d’un temple bouddhiste.

bain d’air marin à Monterey : la pluie ne nous a pas empêché de profiter de l’exceptionnel aquarium de Monterey, dans le quartier des anciennes conserveries Cannery Row. La rue de la Sardine a certainement beaucoup changé depuis que Steinbeck venait y fréquenter les bars, mais l’air iodé et l’odeur de la pêche y flottent toujours. L’aquarium, projet lancé par David Parckard (co-fondateur de Helwett-Parckard!) dans les années 80, reconstitue les milieux naturels de la baie. Ils sont ici incroyablement riches car un canyon de plus de 4000 m sous l’océan longe la côte et attire diverses espèces marines, des loutres de mer aux baleines… une visite inoubliable !

nuit de western à Los Alamos : dans cette ville-rue qui garde ses allures d’arrêt de diligence avec son saloon (où fut tourné le clip de Say, say, say, de McCartney et Mickael Jackson), nous avons passé une nuit à 5 dans une chambre pour 2, dans un motel plein de charme et de cactus. Souvenir ému du petit déjeuner copieux, œufs et pancakes, avant la dernière matinée sur le sol américain !

Des dauphins à Santa Barbara : pas trop le temps de s’arrêter dans cette ville charmante qui est certainement celle qui a le mieux conservé son passé espagnol. L’image un peu ringarde de la série télévisée nous fait sourire, mais c’est vrai que la ville est belle, vivante, le sable fin et les palmiers exotiques. Ici habitent des stars du cinéma, mais aussi des étudiants et des familles… Bon, on passe donc par manque de temps ! Mais non, il faut s’arrêter : tout près de nous, un couple de dauphins parade et nous disent au revoir. Merci les amis pour cet émouvant spectacle !

Gingee, repère des singes

Gingee, repère des singes

Une fois bien installés à Pondichéry, nous décidons de partir pour Gingee (prononcez « sinji »), un fort au sommet d’une montagne, où il y a beaucoup de singes (macaques ?) et où il faut monter 1350 marches pour arriver au sommet.

Sur le chemin, en taxi, notre chauffeur s’arrête pour acheter des biscuits que nous pouvons lancer aux singes que nous croisons sur la route. Une fois arrivés, on peut voir des singes en liberté partout. Alors, nous visitons un bassin pour éléphants, très profond et très large. Puis nous nous amusons dans les arbres à lianes (comme Tarzan) : des banians. Quand nous décidons de partir pour le sommet, nous commençons l’ascension des marches sous un soleil tapant. C’est difficile, alors nous nous reposons un peu à chaque coin d’ombre et observons le magnifique paysage, vraiment impressionnant et beau. Arrivés en haut, la vue est toujours plus magnifique et nous visitons les ruines (et non-ruines) du fort au sommet. Là, nous rencontrons un groupe de quatre Indiens (originaires du Kérala) faisant le tour de l’Inde du sud en moto. Ils nous accompagnent pour la redescente, moins fatigante que la montée.

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