Catégorie : Portrait

Mes photos de touriste(s)

Mes photos de touriste(s)

Les belles choses attirent du monde ! Lors de notre voyage, nous croisons de nombreux visiteurs, des gens curieux et sensibles venus, comme nous, admirer de belles choses. À nouveau, nous sommes frappés par la folie du selfie. Et comme il est souvent difficile d’échapper aux touristes lorsqu’on se trouve à un point de vue remarquable, je décide de ne pas les éviter mais de les photographier. Certains, il faut le dire, imaginent des mises en scène oscillant entre le cocasse et le dangereux…

Pour ce petit jeu photographique, je me donne deux règles :

1- La photo doit être prise au plus près de la photo prise par la personne

2 – La photo doit montrer à la fois la personne photographiée et une partie du paysage

Voici quelques unes de mes photos de touriste(s)… merci à eux !

John Fitzgerald Kennedy, une icône des États-Unis.

John Fitzgerald Kennedy, une icône des États-Unis.

John Fitzgerald Kennedy, 35ème président des États-Unis, est  né en 1917 à Boston et mort assassiné en 1963 (46 ans) au Texas. Élu en 1961, il ne reste donc qu’à peine 3 ans au pouvoir. Et juste pendant la Guerre froide, mon programme d’histoire…

Né dans une riche famille irlandaise de 9 enfants dont il est second, il commence ses études en Angleterre mais doit les arrêter car il attrape la jaunisse. Il peut ensuite reprendre aux États-Unis et intègre l’université de Harvard en 1936. Puis, il participe à la Seconde Guerre mondiale dans la marine. Encouragé par son père, il se lance dans des études de politique à la suite de quoi, en tant que membre du parti des Démocrates, il devient Sénateur de l’état du Massachusetts en 1952. En 1960, il se présente aux élections présidentielles contre le républicain Richard Nixon et est finalement élu à peu de voix près pour entrer en fonction en janvier 1961.

Dès son arrivée au pouvoir, Kennedy doit s’occuper des tensions présentes entre le bloc de l’est (URSS) et les États-Unis (soutenus par l’Europe). En 1962, des avions américains découvrent à Cuba (île du bloc de l’est) des rampes de missiles menaçant les États-Unis. Kennedy organise alors un blocus de l’île et pendant plusieurs jours, les tensions sont extrêmes mais finalement rien ne se passe et les deux blocs signent un accord interdisant les essais nucléaires. La Guerre froide passe alors dans la dernière phase :  « la détente ». Disant qu’il est favorable au désarmement, il décide quand même d’intervenir au Vietnam contre le communisme, en 1963.

Il s’occupe aussi de la conquête de l’espace en envoyant le premier homme sur la lune. Et lutte toujours pour l’égalité raciale aux États-Unis.

Il meurt alors mystérieusement assassiné au Texas (à Dallas, en novembre 1963) lors d’une visite de courtoisie. Sa mort est un choc dans le monde entier et il laisse derrière lui une image de président énergique et compréhensif, donnant un nouveau souffle à son pays.

 

Nos rencontres avec Gandhi

Nos rencontres avec Gandhi

Gandhi est une personne importante dans l’histoire de l’Inde, il a lutté pour l’indépendance de son pays. Nous avons pu le croiser sur notre chemin à plusieurs reprises : au musée de Gandhi à Maduraï, en statue à côté de la plage de Pondichéry et sur tous les billets de roupies indiennes.

Sa biographie

Mohandas Karamachand Gandhi est né en 1869 en Inde et mort à Delhi en 1948, assassiné par un extrémiste hindou. Il était dirigeant politique de religion hindoue mais acceptait très bien toute autre religion. Sa famille était de la caste des marchands (une caste basse). Son père fut employé au tribunal du Rajasthan puis premier ministre de la principauté de Rajkot. À 13 ans, il est marié à Kasturba Makhanji, ils ont 4 fils. Il étudie le droit en Angleterre de 1888 à 1891 pour devenir avocat à son retour. Mais ne réussissant pas bien en Inde, il décide donc de partir en Afrique du Sud où il défend déjà des Indiens au tribunal. Et devient un peu plus connu. À son retour, il commence une lutte non violente pour l’indépendance de l’Inde (qui est alors une colonie anglaise). En faisant des grèves de la faim, des marches (comme la célèbre marche contre les taxes du sel où il marcha jusqu’à la mer avec des milliers de personnes pour récolter lui-même son sel ), il incitait à la désobéissance civile — désobéir aux lois qui nous semblent injustes. Gandhi a beaucoup été en prison avec tout cela (plusieurs années en tout), mais aura obtenu l’indépendance de l’Inde. Il a aussi défendu la cause des Intouchables (Hors castes) qu’il appelait les « enfants de Dieu ».

Il est surnommé le « Mahatma Gandhi » ce qui veut dire « grande âme ». Il est considéré comme un héros en Inde et au-delà des frontières.

Du Kerala au Tamil Nadu

Du Kerala au Tamil Nadu

L’espace et le temps indiens

Se déplacer dans ce vaste pays demande du temps. Évaluer le meilleur mode de transport d’un point à un autre n’est pas une chose facile.
Le réseau des trains est assez dense, l’ensemble de l’Inde est bien desservie et les liaisons sont nombreuses. C’est un moyen de transport très populaire ; en conséquence, les trains sont toujours très pleins et il faut s’y prendre plusieurs jours à l’avance pour être sûr d’avoir des billets. Or l’anticipation n’est pas notre fort… Et malgré nos efforts, impossible d’acheter les billets en ligne car le site IRCTC (Indian Railway Catering et Tourism Corporation – la SNCF Indienne) n’accepte pas les cartes Visa.
Pour un trajet jusqu’à 150 km, vu que nous sommes 5 (plus les bagages), il est plus avantageux pour nous de louer une voiture avec un chauffeur, même si la durée du trajet n’est pas forcément plus rapide car l’état des routes et du trafic est assez aléatoire… C’est donc en taxi que nous quittons l’ashram d’Amma pour Thiruvananthapuram, la capitale du Kérala au nom si chantant (appelée aussi plus simplement Trivandrum – ouf !) Ce sera pour nous une simple étape d’une nuit, avant de prendre un train pour Maduraï. Cette fois, nous avons réussi à prendre des billets en classe CC (Chair Coah – places assises avec climatisation).

Gare de Trivandrum

Cyclone

Avec ce train, nous traversons l’extrême sud de l’Inde, qui vient d’être touché par le cyclone Ockhi et nous découvrons les dégâts : champs et villages inondés, bananiers pliés en deux, cocotiers décapités… On est bien contents de ne pas avoir été là lorsqu’il est passé 1 jour plus tôt.

Vrushita

La suite de notre voyage est animée par la rencontre avec une famille indienne originaire de Mysore et en particulier la petite Vrushita qui vient à notre rencontre avec une énergie et un naturel désarmant. Jeux d’école : elle fait la maîtresse, trace des lettres sur un tableau imaginaire, Ernest et Cécile sont ses élèves et du haut de ses 3 ans et demi elle corrige et donne des instructions. Jeux de mains, sauts, chants, danse, collage de gommettes, dinette, tout cela avec quelques mots d’anglais et beaucoup de gestes. Après ces quelques heures de trajet, nous sommes vraiment amis. Le lendemain, nous retrouvons par hasard toute la famille aux portes du temple de Maduraï – mais cette fois, Vrushita est toute intimidée… Une belle rencontre !

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