Catégorie : Grèce

Une archéologue enthousiaste de 80 ans.

Une archéologue enthousiaste de 80 ans.

Musée archéologique de Paros. Nous déambulons entre les poteries, les stèles funéraires les statue d’éphèbes et de déesses… quand soudain, des cris, comme ceux des enfants quand ils sortent en récréation. Deux dames se parlent si fort en grec qu’on se demande ce qui se passe. On s’approche et on assiste à une scène étonnante. La plus jeune des deux est en train d’essayer de faire monter debout sur une chaise sa collègue plus âgée, devant une vitrine contenant un vase. Je m’approche, elles demandent immédiatement mon aide pour stabiliser la grand-mère. Tout en continuant à piailler… Il se passe quelque chose. Mais nous ne comprenons rien !


On pose des questions en anglais… et la mamie debout sur sa chaise prononce difficilement quelques mots. Jusqu’à ce qu’elle s’exclame : « Mais vous êtes français !  »
Alors, tout s’éclaire.
Elle nous explique alors qu’elle est l’archéologue du musée, qu’elle déteste parler anglais, mais adore le français. Et qu’elle vient de découvrir sur une anse du vase une tête de serpent qu’elle n’avait jamais vue. Nous voici invités à monter sur la chaise à la queue leu leu pour admirer la découverte !
Ce qu’elle prenait depuis des années pour un motif en zigzag était en fait un serpent, ce qui est de la plus haute importance vu la symbolique du serpent dans la religion grecque ancienne. Ce vase est en fait une urne funéraire. Nous bavardons, la mamie nous dit qu’elle s’appelle Photine (Claire). Et annonce fièrement qu’elle a fait ses études d’archéologie à l’université il y a soixante ans, alors que je n’étais pas né… Les enfants ne manquent pas de remarquer la racine du mot Phot- siginifiant « Lumière » commune avec Photo et Photon.

Photine nous raconte qu’elle a fait le tour du monde pour présenter ce vase, provocant l’enthousiasme dans la communauté des archéologues des années 70. Un jour lors d’un colloque en Hollande, un archéologue anglais a été si ému par ce vase qu’il lui a demandé l’autorisation de toucher… la photo du vase qu’elle avait avec elle. Photine nous parle un moment des rites funéraires en Grèce antique, avec une énergie et une passion communicative. Nous reprenons notre chemin, enchanté de cette rencontre.

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La vie douce à Naxos

La vie douce à Naxos

Après Mykonos, changement d’ambiance à Naxos. Cette île cycladique a visiblement la faveur des Français, et c’est vrai que la vie y est douce… Moins agressivement touristique, en octobre en tout cas, on y retrouve des petites ruelles tortueuses accrochées à flanc de colline, une mer d’un bleu azur, des boutiques de souvenirs bien sûr, des ruines antiques, des chats paresseux, un petit port vivant, des églises blanches aux coupoles bleues et des habitants chaleureux. Outre que Naxos soit moins tape-à-l’œil, il est possible d’y flagorner dans les rues le nez au vent, de s’arrêter dans un petit restaurant sans crever son porte-monnaie et de discuter avec les habitants en toute simplicité… Les Naxiens sont fiers de leur île et de ses spécificités, nous en avons eu un petit aperçu qui nous a laissé un goût de revenez-y !

Petite liste en vrac de belles expériences :

— marcher longtemps sur la mer avant de pouvoir nager dans les profondeurs d’une eau très claire

— croiser nos amis Jean-Daniel et Françoise sur le port, tout juste arrivés de Paros. Puis se croiser encore à Halki, dans l’arrière pays. Enfin, dîner ensemble dans notre restaurant préféré, le Boulamatsis, et se promettre de se revoir à Lausanne ou ailleurs

— entrer dans la boutique Typokomika, aux parfums musqués et persistants, pour faire un bond dans le passé

— courir pour ne pas se faire arroser par les vagues sur la digue qui mène au temple d’Apollon, marcher sur la digue, regarder la mer tout autour, penser à ceux que la mer engloutit non loin

— observer la technique d’un Naxien pour faire couler l’eau de la source plus rapidement avec une feuille et se faire un petit Nescafé frais à l’ombre des arbres du Mont Zeus

— goûter les citrons les plus parfumés de notre vie dans une taverne de Halki, à côté de la distillerie de Kitron (un alcool de cédrat)

— oublier sa serviette sur la plage, et la retrouver le lendemain. Oublier son maillot de bain sur la plage, et le retrouver le lendemain. Oublier sa casquette dans un restaurant, et la retrouver le jour-même

— se sentir déjà un peu chez soi, dans cette île lointaine

— jouer plus d’une heure avec Stavros, dans sa caverne d’Ali Baba, aux toupies, aux dés, au bilboquet…

— lire l’Illiade en attendant le repas, constater que les héros de l’Odyssée pleurent souvent, écouter les légendes du Minotaure, de Dédale et d’Icare racontées par Françoise

— découvrir les tranchées des carrières de marbre dans la montagne, celles-ci mêmes qui ont servi pour construire les temples de Délos que nous avons visités, ou pour sculpter la Venus de Milo et la Victoire de Samothrace (une pensée pour notre amie Christine qui l’a restaurée), ou encore les Kouros, ces immenses sculptures couchées découvertes dans l’île

— monter sur le mont Zeus sous un soleil de plomb, se faire peur en explorant la grotte de Zeus coupée de la lumière, sauter de roche en roche

— au musée archéologique, découvrir les statuettes féminines sans visage si typiques de l’art cycladique et préférer celle qui est assise sur un banc, le nez en l’air, si contemporaine

— constater que ce matin encore, il fait beau, et qu’il est possible de goûter la fraîcheur de l’eau !

Solal vous conseille…

Solal vous conseille…

Si vous passez un jour à Naxos, n’allez pas n’importe où. Tout est bien, mais pour le prix, c’est autre chose. C’est pour ça que je vous propose une petite sélection de mes boutiques et restaurants préférés.
Solal.

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Un soir, nous étions à la recherche d’un restaurant pas trop touristique et pas très cher. Nous sommes passés devant cette taverne et lorsque nous sommes entrés, je suis tombé amoureux d’un filet de porc. Alors, nous avons mangé ici et nous en sommes bien contents.

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Le musée archéologique de Naxos est très chouette. On y voit beaucoup de sculptures très finement réalisées dans le marbre, l’ivoire, la pierre… Ce musée du centre-ville est très beau. Il y a des chefs-d’œuvre cycladiens, dont les femmes sans visage, comme la statuette ci-dessus.

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Stavros Kaminakis et son sourire magique, dans son magasin.

Stavros est un super commerçant de jeux en bois (toupies, jeux de société, jeux de dés…) Il nous apprend les règles en jouant avec nous très sympatiquement. Il tient une boutique appelée Sunray, remplie de merveilleux jeux. Escale importante pour les personnes ayant des enfants.

Typokomika est une boutique qui vend des olives, des fruits de mer, des graines, des fruits séchés, du fromage et d’autres produits de l’artisanat de Naxos. Nous y sommes passés plusieurs fois et avons apprécié l’atmosphère très authentique à l’ancienne.

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Si vous voulez une gaufre ou une glace, allez chez Waffle House. (Les WC sont bien pratiques aussi !)

Annas Organic Café est un lieu calme pour prendre un petit déjeuner de qualité, très bon et bio.

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Nous avons loué notre voiture à Fun Car and Rides et nous avons apprécié les conditions et la sympatitude de l’agence.

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Glamour Naxos est une petite boutique qui vend des jeux en bois du style échiquier, damier… et des sculptures dont certaines de Dieux grecs.

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Tou Makn est le premier restaurant où nous avons mangé des Souvlaki (brochettes) et des grecs (sandwichs chauds, avec du très bon pain appelé pita). Nous l’avons beaucoup apprécié car il n’est pas cher, bon, et le propriétaire est sympa.

La pension Irene était notre QG à Naxos. Dans le centre-ville, proche de la plage et des commerces. Une pension très sympa avec piscine. Quand nous sommes arrivés à Naxos sans endroit où dormir, Stavros (et oui, à croire que tous les grecs s’appellent Stavros !) nous a croisé sur le Port et nous l’avons suivi dans sa résidence. Nous n’avons pas eu tort ! Pour ma mère, c’est aussi un hommage à sa mémé Irène.

Solal, le routard


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Le Mont Zeus

Le Mont Zeus

Le Mont Zeus est une belle montagne qui est sur l’île de Naxos où nous avons passé une semaine et que nous trouvons très agréable. Nous avons loué une voiture pour faire le tour de l’île et nous nous sommes arrêtés à ce Mont Zeus qui s’élève à 1000 mètres d’altitude (le plus haut de l’île).  Arrivés au point de départ d’un chemin de randonnée par une petite route vertigineuse, nous partons par un chemin caillouteux et abrupt pour 20 minutes de marche jusqu’à une grotte dans la montagne. Nous admirons le paysage magnifique des grandes montagnes et de la mer, sous le soleil. Une fois dans la grotte, nous la visitons à tâtons, avec la petite lumière des téléphones. C’est une belle expérience de petite spéléologie, fraîche et sombre. Sur le chemin du retour, nous profitons d’une source d’eau pure qui descend directement de la montagne pour nous désaltérer. Puis nous repartons de cette belle montagne où, selon la légende, le dieu Zeus aurait passé son enfance.

Cartes postales de Mykonos

Cartes postales de Mykonos

Voilà trois jours que nous sommes à Mykonos. « Du soleil, du vent et des chats », voilà comment Ernest a résumé l’île qu’il a adorée. Nous avons reçu un accueil chaleureux de Marietta, notre logeuse, qui nous a aidé à profiter de ce premier séjour sur une île des Cyclades et à en découvrir les meilleurs atours.

Marietta
Marietta

L’île est à la hauteur de sa réputation : se perdre dans les petites rues de la ville, observer le soleil couchant sur la Petite Venise, se baigner dans l’eau chaude d’un bleu azur…  Voici donc, pour vous faire un peu rêver, quelques photos, au risque de renforcer les clichés… mais nous vous avions promis des cartes postales !

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Les 5 saisons de Délos

Les 5 saisons de Délos

Délos, saison 1 : Les Dieux

Sur l’île de Délos, nous arrivons au centre du monde grec classique. Nous découvrons une ville étonnamment présente, malgré les 23 siècles qui nous séparent et passons une journée sous les auspices d’Apollon et Artémis, les dieux jumeaux nés ici. Il faut vous dire que l’histoire n’a pas été simple.

Zeus avait séduit Lito (une vénitienne) qui s’était retrouvée enceinte des jumeaux. Mais Héra, la femme de Zeus, déesse de la vie conjugale et de la jalousie, a été, disons… courroucée et a ordonné qu’aucune terre connue ne puisse accueillir Lito pour qu’elle donne la vie. La pauvre Lito s’est donc retrouvée à errer durant des années et même des siècles sans pouvoir accoucher… Pas cool.

Le dieu des mers, Poséïdon, touché par la détresse de la jeune femme (ou peut-être était-ce sur ordre de Zeus ?) se décide à lui venir en aide. Or, Poséïdon possédait une terre enfouie sous les mers qui s’appelait Adélos (l’invisible en grec). Elle était retenue au fond des mers par des chaînes en or et en diamant (tant qu’à faire…). Ni une, ni deux, Poséïdon coupe les chaînes, l’île remonte à la surface, devient visible et prend le nom de « Délos » (qui signifie visible). Et voilà une belle maison de naissance pour les jumeaux Artémis et Apollon.

Délos, saison 2 : Les Grecs

Suite à cette histoire dingue d’île qui remonte et de Dieux qui naissent, Délos ne pouvait pas être traitée tout à fait comme n’importe quelle autre île… surtout qu’elle se situe au centre d’un cercle formé par les Cyclades et que contrairement à toute la Grèce, elle ne subit jamais de mouvement sismique ! Elle a donc été déclarée sacrée et a été un centre névralgique religieux et commercial durant des siècles. Lieu du trésor de la Ligue maritime réunissant Athènes et les îles, elle a abrité 30 000 âmes à son apogée dont une bonne partie d’esclaves. Lors d’une vague de purification, les Athéniens ont érigé une règle qui voulait qu’il soit interdit d’y naître et d’y mourir. Toute femme enceinte proche du terme était donc rapidement conduite sur l’île voisine de Rhénée. De même, toute personne malade ou en fin de vie (passé 40 ans à l’époque !) était gentiment priée d’aller se faire voir… chez d’autres grecs !

L’île étant plutôt bien cotée, des communautés de toutes la méditerranée sont venues s’installer à Délos, se sont regroupées par quartiers et on eu le droit de faire leurs petites affaires, de frapper leur monnaie, de construire des temples pour adorer leurs dieux, et c’est ainsi que l’on trouve des temples égyptiens, vénitiens, syriens, une synagogue, etc. Une vraie leçon de vivre ensemble !

Délos, saison 3 : La déchéance

Après une période de paix et de fastes multiculturels, l’île passa sous domination romaine comme l’ensemble de la Grèce et fut alors conquise et colonisée en 88 avant J.C. par Mithridate, un roi du Bosphore. Assoiffé de pouvoir et de revanche sur les romains, il pilla l’île de ses trésors et massacra ses habitants. Après son passage, il ne restait que 3000 des 25 000 personnes vivant sur l’île ! Vint ensuite un pirate vénitien qui finit par prendre tout ce qui restait de valable sur Délos et déporta les derniers survivants. L’île tomba ensuite dans l’oubli.

Délos, saison 4 : Les français

C’est en 1873 que des archéologues français, associés à des grecs, ont commencé à fouiller le site abandonné depuis 15 siècles. L’île est une ville antique à ciel ouvert, où l’on se promène librement entre les restes de temples, les colonnes et les statues. Un témoignage inestimable de la vie quotidienne pendant l’Antiquité grecque. On estime aujourd’hui que seuls 20 % de la superficie totale de l’île ont été fouillés, essentiellement autour du port sacré et du port commercial. Mais le travail archéologique est aujourd’hui à l’arrêt par manque de moyens.

Délos, saison 5 : Les Perrin débarquent

Devant tant de grandeur, nous avons choisi de débarquer modestement sur ce lopin de terre avec nos sandwichs et nos gourdes. Sur le bateau, nous avons pu faire la causette avec Grégoire et Suzanne, deux américains venus de Floride. Dès l’arrivée, nous avons confié notre destin à une guide francophone qui nous a fait découvrir la vie quotidienne dans les échoppes et les maisons de l’île entre 500 et 200 avant Jésus-Christ. Ernest a dégoté un gecko et bien sûr… des chats. La petite Mélissa, 3 ans, adorait elle aussi les chats et venait de Suisse. Nous avons sympathisé avec Jean-Daniel et Françoise, un couple de grands voyageurs suisses, enseignants à la retraite avec qui nous avons partagé la découverte du théâtre et de la maison des masques… et au retour à Mykonos, une pizza et une belle ballade dans les ruelles. Le bateau du retour nous a bien secoué et nous avons pu connaître les joies du mal de mer. Une première pour les enfants ! Touchés par ce voyage dans le temps, nous revenons de Délos pleins de bons souvenirs, d’inspiration mythologique et enchantés par nos rencontres du jour.

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Les bons mots (2)

Les bons mots (2)

Nous poursuivons nos ballades et les bons moments sont souvent ponctués de bons mots. Vu le succès de notre précédent article sur ce thème, nous avons décidé de continuer la récolte… Outre les questions scientifiques d’Armand qui nous laissent perplexes : « Au fait, papa, est-ce qu’un électron a une masse ? » ou bien « Pourquoi la lumière ne ressort pas d’un trou noir ? », c’est souvent au hasard de nos discussions que les phrases mémorables surgissent. Voici un nouvel échantillon :

« Est-ce qu’on a déjà découvert tous les pays de la Terre ?  »
Ernest.

 

« Notre activité matinale préférée ?… Se lever tard !  »
Armand.

Ernest dort

 

« Maman, on est dimanche ou lundi aujourd’hui ?…
… Tiens, ça c’est une question de les enfants qui vont à l’école ne doivent pas poser souvent !  »
Solal.

 

« Papa, viens… avec ton porte-monnaie. »
Ernest.

 

« C’est qui déjà le philosophe qui vivait dans un tonneau… Dioxygène ?  »
Armand (toujours scientifique…)

 

À Mykonos : « J’adore cette île, je la mets dans mon cerveau des bons souvenirs.  »
Ernest.

 

[En visite à Délos, alors que la guide nous parle de l’esclavage] « Si tout le monde est esclave et que personne veut être le maître, il se passe quoi ?  »
Ernest. (Bizarrement, il n’a pas imaginé la situation inverse…)

 

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Vers la Grèce…

Vers la Grèce…

Dans l’avion

Ernest, prenant l’avion pour la première fois (depuis ses 8 mois) :

 » C’est beaucoup plus accueillant que ce que je pensais !

– Tu imaginais quoi ?

– Pas des sièges bleus et jaunes… et je pensais qu’on verrait des fils électriques dans l’avion. »

(À propos des nuages)  » C’est trop beau, on dirait plein de montagnes en dessous de nous. »

– Il se penche l’avion !

– On touche presque les nuages.

– Papa est-ce qu’il y a du réseau ici ?

– Bien sûr que non !

– Ah oui, c’est vrai, on est dans le ciel…

Et ça forme la jeunesse ?

Le voyage nous décale, nous disperse et nous use. Nos sacs sont lourds et il ne faut pas les laisser sans surveillance. Nous enchaînons les longues attentes et les moments où l’on doit se dépêcher. Il faut chercher son chemin, passer des contrôles, se déshabiller, se rhabiller, montrer patte blanche dans un anglais un peu chaotique, jeter les bouteilles, acheter des bouteilles, refaire les bagages, attendre les bagages, pique-niquer, faire pipi, faire la queue et encore la queue (« Et si j’ai envie de faire caca dans l’avion ? s’inquiète Ernest. Et si une aile prend feu ? Avec tout ces militaires, est-ce qu’il peut y avoir un attentat ? »). Les enfants s’ennuient, ont faim, sommeil… et chahutent pour se délasser. Ils apprennent que pour voyager loin, il faut savoir attendre. Malgré l’ambiance sécuritaire due aux attentats récents, nous parvenons à faire une petite visite du poste de pilotage du Boeing 737, accueillis par le commandant de bord juste après l’atterrissage. Arrivés à 22h à Athènes, il nous faut près de deux heures encore pour rejoindre le Pirée par le métro et descendre à l’hôtel Delfini (de dauphins, pas de trace, mais des chats et des fourmis…!) pour une courte nuit. Dans le Routard, il doit être classé quelque part entre « Miteux » et « Où ne pas dormir ». Pour somnoler quelques heures, ça fait néanmoins l’affaire. Cet hôtel a l’avantage d’être à 100 m du quai d’embarquement où nous attend notre ferry à 7h30. Commence alors l’odyssée de 7 h sur la mer Égée vers Mykonos, avec escales à Syros et Tinos. Arrivés à Mykonos, il fait chaud ! Nous allégeons nos tenues et nous laissons gentiment accueillir par Marietta, de la Pension Anais. Après 29 h de voyage, un peu de repos est apprécié ! Et l’île semble assez fascinante avec ses maisons blanches éparpillées sur les rochers, ses chapelles par centaines, ses moulins à vent et ses habitants chaleureux. Bref, on est arrivés dans les Cyclades !

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