D’aucuns diront que 2 ou 3 jours à Athènes suffisent pour en saisir l’essentiel : le Parthénon, l’Agora, une balade dans le quartier de Plaka, le musée Archéologique et celui de l’Acropole…
C’est vrai, la Grèce antique surgit de tous les pores de la ville et arpenter ce petit carré autour de l’Acropole permet d’en rencontrer les plus impressionnantes découvertes. Il suffit, ici, de creuser les fondations d’un immeuble, d’une bouche de métro ou d’un nouveau musée pour y trouver des traces de la vie des Grecs anciens, et particulièrement de cette vie florissante du Ve siècle avant J.C. où naissaient simultanément les bases de la démocratie, des mathématiques, du théâtre, de la philosophie, de l’histoire…
Pendant près d’un mois en Grèce, c’est certainement lors de notre séjour à Athènes que nous avons été le plus impressionnés par ces résurgences de l’Antiquité, intimement liées à la vie moderne qui se poursuit alentour, et pourtant si décalées, si différentes, si mystérieuses. Comme une ville sous la ville, endormie, mais prête à ressurgir sur le dos ailé d’un sphinx et résonnant encore par-dessus les klaxons et le bruit sourd de la circulation. Un rêve dont on n’arrive pas à comprendre tous les symboles mais qui a pourtant existé et qui s’est imprimé dans les murs et la terre où l’on vit et se promène, presque insouciants.
Si l’on rencontre des Grecs dans ces sites, c’est le plus souvent derrière les guichets, en gardiens de musée, en statues muettes aux bras coupés ou en serveurs de terrasse. Le temps y est celui du touriste, cadencé, où chaque pause est emplie de futurs souvenirs. Une plongée en apnée dans le monde Antique, offert en XXL, à ciel ouvert ou entre les murs des musées.
Théâtre romain au pied de l’Acropole.
Temple d’Hépahïstos au sein de l’Agora.
Olimpieion, vu depuis l’Acropole.
Affiche de la municipalité de l’île de Milos pour réclamer le retour de l’Aphrodite que nous séquestrons au Louvre (en plus de la nommer improprement Vénus de Milo !)
Les fameuses Caryatides. Du nom des habitantes de la ville de Carya. Lors d’une guerre punitive, on enleva les femmes de la cité. Les sculpteurs leur rendirent hommage en les représentant comme colonnes pour soutenir des temples. Le nom est resté.
L’Acropole vue de la colline de Philopappou.
Aprhodite subit des avances peu subtiles (et oui, déjà à l’époque…) de la part du dieu Pan (celui-ci inspirait tellement la terreur qu’il est à l’origine du mot panique). Pour se défendre, elle retire sa sandale et menace de le frapper. Éros, dieu ailé de l’amour, vient pour tenter une conciliation !
Lion féroce qui saute.
Statue cycladique, ces figurines nous ont envoûtés.
Solal admire Zeus, lanceur d’éclairs.
Polychromie conservée sur ce visage de femme. (rare)
Lion joyeux qui saute.
Masque d’Agamemnon (Musée Archéologique d’Athènes).
Statue cycladique.
Kouros (Imposantes statues d’homme connues pour leur sourire).
Sourire d’un Kouros.
Kouros.
Kouros expressif et… souriant.
Reste d’une statue en bronze. (Spéciale dédicace à nos 10 pieds)
Et encore un Kouros musclé et… souriant !
Mais comment faire pour avoir de tels abdos ? Poséidon en bronze, époustouflant.
Éphèbe en bronze.
Statuette cycladique en train de boire un coup.
Tête de figurine cycladique.
Satire.
Statuettes de 3 oiseaux.
Statuette cycladique.
Couple amoureux, peint sur une assiette.
Où nous avons eu la preuve que même les dieux grecs faisaient des selfies… Le smartphone n’a malheureusement pas été retrouvé.
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2 Replies to “Athènes, ville antique”
Merci pour le commentaire des photos.
Je n’étais pas parvenu à passer au dessus du bruit et de la circulation lors de mon bref (à peine une journée) passage à Athènes. J’avais même été déçue.
Ta description d’Athènes me rappelle ce que j’ai ressenti à Tokyo !
Si un jour j’y retourne, je garderai ton article en tête pour essayer de voir Athènes autrement.