Catégorie : Californie

Hollywood : le studio universel !

Hollywood : le studio universel !

Solal : Vendredi 17 mars, nous nous levons tôt pour partir à Universal Studio, un parc d’attraction à Hollywood sur le thème du cinéma. Nous allons d’abord à l’attraction Harry Potter en 3D où on se balade dans Poudlard à toute vitesse sur un balai magique.

Ernest : On a vu plein de monstres, un dragon, des araignées géantes et des fantômes. Il y avait des turbulences.

Armand : Les sièges bougeaient, c’était de la réalité virtuelle.

Ernest  : On est allés dans un train et on a fait des figures. Solal a perdu sa casquette à cause de la vitesse.

Solal : Le Studio Tour est une visite des lieux de tournage. On peut voir des plateaux (stage) où ont été tournés des films connus, avec les décors et les immeubles en carton, la fausse pluie, le faux requin des Dents de la Mer qui se jette sur toi, King Kong qui te protège des dinosaures de Jurassic Park et les acteurs de Fast and Furious qui nous entraînent dans une course folle. Un tremblement de terre dans une station de métro de San Francisco, une scène de crash d’avion…
Ernest : Une fausse inondation et une scène de requin qui fait tout brûler.

Solal : Ensuite, on a enchaîné les attractions : Transformers, Jurassic Park, la Revanche de la Momie, les Minions, les Simpsons, The Walking Deads, et les spectacles (shows) : Waterworld et les Animaux Acteurs.

Ernest : La fin de Jurassic Park est très forte car les dinosaures attaquent et on fait une chute de plus en plus rapide dans une rivière.

Solal : À la fin de plusieurs attractions, dans les chutes finales, on se fait prendre en photo et ensuite on peut regarder nos têtes terrifiées. Pour les Minions, il y avait beaucoup d’attente, mais il y avait des films et des quiz pour nous faire patienter, donc ça allait. Et j’ai adoré l’histoire, car on doit faire en entrainement pour devenir le Minion parfait.
Waterworld est un spectacle sur l’eau avec de vrais acteurs et des effets spéciaux qui se passent devant toi : des combats, des explosions, des chutes, des morts, etc. même un avion qui se pose sur l’eau devant toi…
Ernest : Au début du spectacle, il a les acteurs qui nous lancent de l’eau et il veulent qu’on crie plus fort. Le grand méchant a un œil crevé par une personne ni homme ni poisson (sic).

Solal : J’ai adoré cette journée. Même si c’était cher, ça valait vraiment le coup. Il y avait des moments très amusants et d’autres très émouvants (beaucoup de peur).

Armand : … et d’adrénaline…

Ernest : Les Simpsons, c’était très bien fait. À un moment, la fille devient géante, elle nous prend pour sa sucette et on reçoit plein d’eau.
Dans le parc, je me suis senti comme dans une ville normale mais c’était des décors : c’était splendide !

On a été sur la Route 66

On a été sur la Route 66

Olivier : Entre Los Angeles et le Grand Canyon, nous avons longé la route 66. Celle-là même qui a été chantés par Bob Dylan et les Rolling Stones. On l’a même empruntée sur un bout de trajet. Cette route mythique est la première qui a relié Chicago à Santa Monica près de Los Angeles, sur la côte Ouest.

Ernest : Je voulais aller sur la route 66 parce que je voulais voir à quoi ça ressemble.

O : On a d’abord traversé le petit village d’Oatman.

Cécile : Incroyable petite ville fantôme. Un ancien village de mineurs, sur la route 66, longtemps à l’abandon et qui a récemment repris quelques couleurs, très rétro, grâce au revival de la Mother Road. À la tombée de la nuit, on n’y a croisé que quelques burros (ânes) sauvages, une vache et des façades en bois dignes d’un western des années 50, le tout dans un paysage escarpé et semi-désertique à couper le souffle.

O : un peu plus loin, nous nous arrêtons pour dormir au Deluxe Inn de Seligman, une autre ville étape de la route 66. Là, de nombreuses surprises nous attendent…

E : On a vu de magnifiques voitures anciennes, une ancienne voiture de course, ça m’a rappelé le film Cars.

O : Ce film de Pixar se passe dans une ville déserte sur la route 66, délaissée depuis la construction de l’autoroute. Il semblerait que la réalité de Seligman a décidé de faire un clin d’œil (sic) à la fiction car les voitures que l’on y croise ont des yeux et l’on reconnait les personnages du film comme le shérif ou Martin le joyeux dépanneur, ami de Flash Mc Queen.

E : Les voitures anciennes sont très belles et elles ont des marques très anciennes, que l’on ne connaissait pas comme Buick, Packard ou Edsel. Les motifs de marques sont très beaux.

C : Avant même qu’elle ne soit achevée, la route 66 a été la route de ceux qui rêvaient d’une autre vie, familles ruinées fuyant la crise de 1929 ou familles établies profitant des premiers congés payés pour découvrir les paysages si variés de leur vaste pays… Les villes qui s’établissaient le long de la route offraient donc le gite et le couvert, d’où le nombre impressionnants de motels aux enseignes toutes plus aguichantes les unes que les autres…

Armand : Avec cette longue histoire, la route 66 est devenue légendaire. Parce qu’elle était menacée d’être détruite après la construction de la Highway 40, une loi l’a protégée et elle a obtenu le titre de historic route. Elle est maintenant devenue une vraie attraction touristique. On a vu des cars de touristes asiatiques arriver dans la petite bourgade de Seligman pour faire des selfies devant les vieilles voitures.

O : Mais derrière ces façades rutilantes et ces belles antiquités chromées, le paysage est bien désolé et la fière route 66 appartient pour toujours au passé.

Solal : Il y avait vraiment une ambiance de cow-boys, avec des calèches, des saloons et des ranchs. Des fers à cheval utilisés de partout comme décoration. On se croyait vraiment dans le Far West, avec des déserts à perte de vue. Ça fait bizarre de retrouver en vrai des personnages que l’on a vu en dessin-animé.

Les deux visages de l’Amérique

Les deux visages de l’Amérique

Première journée sur les sol des États-Unis. Trois petites histoires.

Histoire 1 : Venise, un quartier sous haute protection

Émerveillés, nous découvrons cette plage magnifique et branchée et nous parcourons les boutiques tendance de la promenade de bord de mer et du Abbot Kinney Boulevard.

Puis nous nous baladons au bord des canaux de cette « Venise du nouveau monde ». Le quartier est délicieux et apaisant. En voici un petit aperçu :

Et puis, le long d’une haie… ce petit panneau dissimulé sous les feuilles, vient jeter une ombre sur ce beau tableau… Ce quartier tranquille est défendu avec des armes.

 

 

Histoire 2 : Zéro déchets mais pas zéro émission

La Californie est connue pour son ambitieuse politique environnementale et notamment en matière de déchets. San Fransisco souhaite par exemple composter 100% des déchets organiques. Et Los Angeles n’est pas en reste avec ce beau slogan : « Faite des déchets une chose du passé » comme sur ce beau camion de collecte : « Make waste history »

Mais ce qui m’a frappé lors d’une première journée ici, c’est l’omniprésence des voitures et leur énormité. Elles sont rutilantes, grosses berlines ou pick-up surélevés, énormes vans et voitures de course à tous les coins de rue. Les enfants adorent et les trouvent « stylées ». Les américains semblent être restés de grands enfants dans ce domaine…. Là plus d’écologie qui tienne, la démonstration de puissance saute aux yeux… Même s’il faut noter la grande quantité de Toyota Prius (des voitures hybrides – essence et électrique) et des Tesla – totalement électriques, qui semblent être extrêmement nombreuses ici.

Histoire 3 : Les armes encore…

Après Venice et ses charmes, nous nous dirigeons vers l’observatoire Griffith. Lieu historique de l’observation astronomique en Californie, c’est aussi un musée gratuit et très interactif sur la science : éclipses, pendule de Foucault, Soleil et système solaire. Situé au coeur du Griffith Park, écrin de nature et plus grand parc urbain d’une ville, c’est aussi le lieu où a été tourné une scène mythique du film Lalaland que nous avions adoré. Mais sur place, à notre grande déception, pas de trace de Ryan Gosling ni d’Emma Stone…

En arrivant sur le parking, on avait tourné en rond un bon moment pour trouver une place. Puis un gars barbu et débonnaire nous avait fait signe pour nous montrer une place qui se libérait. Sympa, l’américain, je me dis. Le look américain typique : jeans et T-shirt. Mais en revenant plus tard, je longe sa voiture, et j’y vois des autocollants pro armes… Froid dans le dos.

Alors je ne vais pas vous faire le coup classique, façon guide du routard, du « pays de contrastes », mais quand même, pour une première journée en Californie, on a déjà pu voir quelques beaux paradoxes de ce pays incroyable.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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